L’analyse présentée dans cette étude confirme que l’éviction s’est renforcée, mais qu’un soutien politique opportun a permis d’éviter un resserrement du crédit. L’existence d’un lien plus étroit entre les États et les banques met en évidence les risques pour la stabilité macrofinancière, d’autant que la solvabilité des États se détériore.
La réduction des emprunts souverains excessifs ainsi que le renforcement de la gestion et de la transparence de la dette publique des pays contribueront à contenir les effets d’éviction. Les institutions nationales et internationales de financement du développement peuvent soutenir ces efforts en catalysant les ressources du secteur privé et en fournissant une assistance technique.