Cette recherche vise à contribuer à l’évaluation de l’impact des réfugiés sur les marchés du travail et sur les économies des différents pays. La revue par pays et les résultats empiriques nous amènent à quatre principales recommandations politiques :
– En ce qui concerne la majorité des pays, aucun lien n’a été trouvé entre l’afflux de réfugiés syriens et le chômage ou les salaires. Tout d’abord, la recherche recommande de renforcer la tendance actuelle consistant à supprimer les obstacles spécifiques aux réfugiés sur le marché du travail.
– En outre, dans les pays où le salaire minimum est élevé, des exceptions temporaires devraient être autorisées afin de promouvoir l’emploi des réfugiés.
– Une autre recommandation importante est de fournir des opportunités de migration temporaire en phase avec les besoins du marché du travail et de remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans certaines professions, telles que l’agriculture. Une enquête complémentaire est nécessaire en fonction des besoins de chaque pays.
– La dernière recommandation consiste à offrir des possibilités et des programmes de travail temporaires ciblés, comme le font déjà certains pays européens, à la population locale susceptible d’être affectée par l’intégration des réfugiés et aux réfugiés eux-mêmes.