La guerre en Syrie dure depuis neuf ans maintenant. Les plus graves catastrophe humanitaire et crise sécuritaire se déroulent désormais dans le nord-ouest du pays. Dans d’autres parties de la Syrie, l’instabilité persiste et nous continuons d’assister à des souffrances humaines dramatiques.
[…] L’UE a des enjeux majeurs en Syrie et dans les régions voisines. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être confrontés à une plus grande instabilité dans cette région et à une nouvelle crise des migrants. Nous devons éviter une résurgence de Daech et d’autres organisations terroristes aux portes de l’Europe. L’UE a le devoir de préserver l’ordre international fondé sur des règles ainsi que la légitimité du Conseil de sécurité des Nations Unies. Oui, je sais, nous le répétons et nous devons continuer à le dire.
[…] L’Union européenne continuera de soutenir les efforts de l’Envoyé spécial des Nations Unies, M. Pedersen, pour relancer le Comité constitutionnel à Genève. Nous devons également nous concentrer sur d’autres volets de cette résolution [résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies], telles qu’un cessez-le-feu dans tout le pays, la libération des détenus et la réalisation de progrès dans le dossier des personnes disparues. Rappelons que l’Union européenne est et demeure le premier donateur humanitaire concernant la crise en Syrie et sa population, tant à l’intérieur [de la Syrie] que pour les réfugiés syriens et les communautés d’accueil dans les pays voisins. Nous soutenons la résilience des civils ordinaires et de la société civile pour préserver le tissu social de la société syrienne.
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