« La nouvelle loi sur les ONG en Égypte impose un fardeau supplémentaire aux activités des ONG et limite l’espace de débats et de discussions dans le pays », a déclaré le porte-parole de l’UE dans un communiqué publié le 31 mai, avertissant que la loi risque de compliquer la participation de la société civile au développement politique, économique et social et est susceptible d’affecter la coopération de l’UE avec l’Égypte.
« Certaines dispositions, telles que celles liées au processus d’enregistrement, aux activités que les ONG sont autorisées à mener et à la procédure de réception des fonds nationaux et étrangers, risquent également d’affecter directement l’aide à la coopération apportée par l’UE à l’Égypte. En effet, une grande partie de notre coopération repose sur les organisations non gouvernementales en tant que partenaires d’exécution importants », indique le communiqué.
Le porte-parole a souligné qu’une « société civile florissante, capable de travailler dans de bonnes conditions, est importante pour le développement démocratique et économique et pour contribuer à la stabilité politique », et que l’UE attend du gouvernement égyptien qu’il « mette pleinement en œuvre et respecte toutes les garanties stipulées dans la Constitution égyptienne et dans le droit international ainsi que les normes en matière de liberté d’expression et d’association, et des autorités égyptiennes qu’elles appliquent la nouvelle loi d’une manière qui n’intimide pas, ne restreigne pas ou ne pénalise pas les organisations pacifiques de la société civile qui défendent les droits de l’homme, ni leurs membres ».
« L’Égypte est un partenaire important pour l’UE, et nous nous engageons à renforcer notre coopération bilatérale et à poursuivre un dialogue constructif dans tous les domaines de notre coopération », conclut le communiqué.
Pour en savoir plus
Coopération bilatérale UE-Égypte
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