La protection des femmes et des filles, la hausse des mariages précoces ainsi que la nécessité d’accroître la participation et la prise de décision des femmes dans la sphère publique ont été au cœur des discussions d’une réunion de haut niveau organisée par EUPOL COPPS à Ramallah, le 17 mars, en marge de la Journée internationale des droits des femmes 2025 et dans un contexte sécuritaire aggravé.
L’événement comprenait une table ronde réunissant des parties prenantes et des représentants institutionnels engagés dans la défense des droits des femmes, dont la ministre palestinienne des Affaires féminines, Mona al-Khalili, le ministre de la Justice, Sharhabeel Al-Zaeem, le chef de la police civile palestinienne, le général de division Allam Al Saqqa, ainsi que la directrice générale du Centre d’études féminines, Sama Oweidah. Parmi les thèmes abordés figuraient la promotion de lois sensibles au genre, en particulier sur la protection des femmes et des filles, les politiques et mécanismes de mise en œuvre des quotas de genre, ainsi que les lois anti-discrimination visant à améliorer la représentation des femmes à des postes de direction.
La cheffe de mission de l’EUPOL COPPS, Karin Limdal, a souligné les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles opèrent les partenaires palestiniens. Elle a en même temps insisté sur l’importance de bâtir des institutions policières et judiciaires démocratiques et durables, condition essentielle à une meilleure protection et inclusion des femmes et des filles dans la société.
Dans cette optique, EUPOL COPPS continuera à jouer un rôle actif de soutien, notamment en conseillant et en plaidant en faveur de législations clés, telles que le projet de loi sur la protection de la famille, dont l’adoption est attendue de longue date.