Dix pays ont participé à une activité Euromed Police sur les techniques d’enquête en matière terroriste sur les réseaux sociaux et Internet la semaine dernière à Kenitra au Maroc. Dans la lignée de la présentation du Manuel Euromed Police sur la preuve numérique fin avril à Lisbonne, cette nouvelle activité a permis aux pays partenaires de partager leur expérience sur ce sujet capital.
Pendant trois jours, le programme a balayé l’ensemble des aspects et étapes d’une enquête à caractère terroriste en ligne : depuis les méthodes de l’open source intelligence – le renseignement grâce à des sources en accès libre –, le travail des agents sous couverture, jusqu’aux moyens de traiter l’information recueillie. Ont également été abordés : les types d’information pouvant être obtenues via les moteurs de recherche et différents médias sociaux ainsi que les protocoles judicaires pour la recevabilité de l’information dans un procès.
Pendant l’activité, les experts ont identifié les difficultés et discuté les moyens de les surmonter. L’action a également permis de promouvoir la coopération transfrontalière. Celle-ci reste essentielle en matière de preuve numérique et d’enquête, alors que les informations et les potentiels éléments de preuve peuvent circuler librement d’un pays à l’autre.
L’objectif du projet Euromed Police IV, qui s’étend de 2016 à 2020, est d’accroître la sécurité des citoyens dans l’ensemble de la zone euro-méditerranéenne grâce au renforcement de la coopération sur les questions de sécurité entre les pays partenaires du sud de la Méditerranée, ainsi qu’entre ces pays et les États membres de l’Union européenne. Il s’appuie sur les réalisations de la phase précédente du projet. Son budget s’élève à 5 millions d’euros.
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Euromed Police site internet