Pour la deuxième année consécutive, le Fonds européen pour la démocratie (FEDEM) a été partenaire du festival One World des documentaires sur les droits de l’homme à Bruxelles. Le festival organise des projections de films sur un large éventail de questions relatives aux droits de l’homme et propose des débats avec des experts, des militants des droits de l’homme et des cinéastes sur les tendances dans le domaine des droits de l’homme.

Cette année, le FEDEM a co-organisé une projection de « Privacy of Wounds », qui a été suivie d’une table ronde sur le thème des personnes détenues et disparues de force en Syrie.

Sur une période de trois jours, le film percutant réalisé par Dalia Kury retrace l’histoire de trois anciens détenus politiques syriens enfermés dans une cellule simulée, échangeant des souvenirs de leurs expériences dans les centres de détention les plus sombres du pays.

Le panel était composé de Mazen Darwish, président du Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression, et de Salma Kahale, directrice de Dawlaty. En tant qu’ancien détenu syrien lui-même, M. Darwish a salué le film pour avoir donné un aperçu détaillé des conditions de détention dans les prisons syriennes, ajoutant qu’il est important de révéler plus que des chiffres, bien au-delà des informations qui sont rapportées dans les médias.

« L’expérience des femmes en prison et une fois libérées est différente de celle des hommes. Les femmes qui ont été détenues sont stigmatisées. Celles qui sont victimes d’agressions sexuelles ont aussi honte », a ajouté Mme Kahale.

Le FEDEM répond à un contexte dans lequel les acteurs du changement dans les sociétés qui luttent pour la démocratisation se heurtent parfois à des obstacles dans l’accès au financement de l’UE. Le FEDEM vise à apporter une valeur ajoutée en offrant un mécanisme de financement rapide et flexible aux bénéficiaires qui ne profitent pas d’un soutien, qui ne sont pas suffisamment couverts ou qui rencontrent des difficultés pour obtenir un soutien des instruments financiers de l’UE, en particulier pour des raisons de personnalité juridique, d’exigences administratives ou de critères d’éligibilité. Les bénéficiaires peuvent être des journalistes, des blogueurs, des ONG non enregistrées, des mouvements pro-démocratiques et des mouvements politiques désorganisés ou qui commencent à peine à s’organiser (y compris ceux qui sont en exil ou issus de la diaspora), en particulier lorsque tous ces acteurs opèrent dans un contexte politique très incertain.

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Communiqué de presse

Fonds européen pour la démocratie – Site internet