Dans le cadre de leur lutte contre la criminalité financière dans le monde, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Association des spécialistes certifiés de la lutte contre le blanchiment d’argent (ACAMS) ont lancé deux programmes de bourses d’études afin de permettre à 120 professionnels de la lutte contre la criminalité financière dans la région du sud et de l’est de la Méditerranée (SEMED) de bénéficier d’une formation à la lutte contre le blanchiment d’argent et à l’application des sanctions.
Dans le cadre de cette initiative, 90 boursiers en Égypte, en Jordanie, au Liban, au Maroc et en Tunisie suivront une formation pour obtenir la certification de Spécialiste certifié de la lutte contre le blanchiment d’argent (CAMS), tandis que 30 autres en Cisjordanie et dans la bande de Gaza passeront les examens pour obtenir la certification CAMS et la certification de Spécialiste certifié en sanctions internationales (CGSS). En plus d’une exonération totale des frais liés aux programmes, y compris le coût du matériel d’apprentissage et de l’accès aux cours virtuels, les participants bénéficieront également d’une adhésion annuelle gratuite à l’ACAMS.
Grâce au soutien de la BERD, l’ACAMS lancera un nouveau chapitre commun (chapitre « Afrique du Nord et Levant ») en octobre 2023 pour soutenir la formation et le développement professionnel de ses membres en matière de criminalité financière et d’application des sanctions. L’ACAMS et la BERD examinent actuellement les candidatures des membres du Conseil d’administration pour le nouveau chapitre.
La directrice générale de la BERD pour la région SEMED, Heike Harmgart, a déclaré : « Nous sommes fiers de mettre en œuvre ces programmes dans les domaines de la lutte contre le blanchiment d’argent et la criminalité financière dans la région SEMED en nous appuyant sur les progrès que nous avons réalisés en partenariat avec l’ACAMS. Ils permettront de réduire les risques de financement illicite et favoriseront la collaboration entre institutions. Le renforcement des réglementations dans le secteur financier et le développement de compétences adaptées sont essentiels pour lutter contre le blanchiment d’argent et la criminalité financière ».