L’Union européenne et la Fondation Samir Kassir ont lancé aujourd’hui la 18e édition du Prix Samir Kassir pour la liberté de la presse.
Décerné depuis 2006 par l’Union européenne, ce prix rend hommage au journaliste et écrivain libanais Samir Kassir, assassiné en 2005. Plus de 3 200 journalistes du Moyen-Orient, du Golfe et d’Afrique du Nord ont participé au prix depuis sa création et 45 d’entre eux ont été récompensés.
« Dans une région où la liberté de la presse est limitée et où l’information est souvent contrôlée par l’État, l’accès à un journalisme de confiance et de qualité n’a jamais été aussi important. Les prix de journalisme jouent un rôle essentiel dans la reconnaissance des efforts des journalistes », a déclaré l’ambassadeur de l’Union européenne au Liban, Ralph Tarraf.
« Malheureusement, la liberté de la presse est aujourd’hui dans une situation difficile, mais cela renforce l’idée que les médias servent d’outil de résistance contre les régimes répressifs. La presse joue un rôle majeur en obligeant les gens à rendre des comptes et contribue à mettre fin à l’impunité. Le journalisme professionnel est l’outil le plus important pour dire la vérité aux détenteurs du pouvoir », a déclaré la présidente de la Fondation Samir Kassir, Gisèle Khoury.
Le Prix Samir Kassir pour la liberté de la presse est ouvert aux journalistes des pays d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du Golfe. Les contributions doivent être envoyées au plus tard le 1er avril 2023. Trois prix seront décernés :
Les contributions doivent porter sur l’un ou plusieurs des thèmes suivants : État de droit, droits de l’homme, bonne gouvernance, lutte contre la corruption, liberté d’expression, développement démocratique et engagement civique. Le lauréat dans chacune des trois catégories remportera un prix de 10 000 €.