L’événement a rassemblé 16 fonctionnaires et experts de haut niveau d’Algérie, d’Égypte, d’Israël, de Jordanie, du Liban, du Maroc et de Palestine¹, ainsi que des représentants du Comité européen des régions (CdR), de l’Agence de l’Union européenne pour les chemins de fer (ERA), de la Commission européenne, de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et de l’Organisation intergouvernementale pour les transports internationaux ferroviaires (OTIF).

Le 15 novembre, l’équipe du projet EUMedRail a présenté les réalisations et les résultats de l’assistance technique fournie en 2022 et a examiné les défis auxquels est confronté ce projet de coopération régionale. L’Union pour la Méditerranée a présenté le plan d’action régional pour les transports pour la période 2021-2027, axé sur les actions ferroviaires, et a rappelé que le projet devait être approuvé lors de la prochaine réunion ministérielle de l’UpM sur les transports. La session a été complétée par une présentation sur les instruments TAIEX et Jumelage. Concernant TAIEX, le représentant de la Commission européenne a souligné que cet instrument peut prendre la forme d’ateliers, de missions d’experts et de visites d’étude, et a cité des exemples d’activités organisées dans le domaine des chemins de fer.

Le 16 novembre, l’Agence de l’UE pour les chemins de fer (ERA) a organisé une visite d’étude à l’Académie Infrabel, le centre professionnel du gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge. Les objectifs de cette activité étaient d’identifier les meilleures pratiques existantes en matière de conception et de gestion de centres de formation professionnelle, de discuter de la manière de former le personnel pour qu’il soit en mesure de comprendre et de gérer les risques majeurs lors de l’exécution de tâches liées à la sécurité dans les domaines de la gestion du trafic, de la signalisation et de la maintenance, et de visiter les installations du campus.

L’événement a mis en lumière la nécessité d’investir dans les équipements les plus modernes pour pouvoir suivre le rythme des évolutions scientifiques et techniques, et de ne pas négliger le développement de compétences non techniques, telles que le leadership. Avec d’autres compétences non techniques essentielles, telles que le travail d’équipe, la communication et l’analyse critique, le leadership en matière de sécurité fait partie intégrante du développement du personnel et de son perfectionnement. L’ERA², Infrabel et l’Institut de Formation Ferroviaire (IFF)³ comprennent toute son importance et c’est pour cette raison qu’ils ont tous intégré un module de formation sur le leadership dans leurs programmes respectifs.