Les régions et les autorités locales euroméditerranéennes sont convaincues de jouer un rôle moteur dans un développement, en Méditerranée, qui soit équilibré et qui mettrait davantage en avant la « dimension territoriale » des politiques d’appuis qui y sont engagées.
Réunie en session annuelle, les 18 et 19 janvier, à Nicosie (Chypre), l’ARLEM (Assemblée des régions et localités euroméditerranéennes), coprésidée du côté européen par la Comité des régions de l’UE (CdR), l’a réaffirmé avec force : « Une coopération pratique au niveau local est essentielle si les pays du pourtour méditerranéen veulent gérer les défis créés par les conflits en Syrie et en Libye, la migration et le changement climatique ».
ARLEM est une institution conjointe qui rassemble des élus locaux de l’UE et de la rive sud de la Méditerranée.
« Les sources de tension et d’instabilité dans la région méditerranéenne sont de celles qui nécessitent une coopération soutenue et très concrète », a déclaré Markku Markkula, Président du Comité européen des régions et co-président de l’ARLEM, selon un communiqué du CdR.