Le 2 décembre 2022, les 31 organisations membres du Groupe interinstitutions de coordination contre la traite des personnes (ICAT) ont lancé, face à la multiplication des crises, un appel à l’action exhortant les pays à mettre en place des réponses efficaces et à renforcer la coopération pour lutter contre ce crime.
Environ deux milliards de personnes, soit plus d’un quart de la population mondiale, vivent actuellement dans des pays en proie à des conflits. Les conflits affaiblissent l’État de droit et entravent la capacité à répondre à la criminalité qui en résulte, y compris au-delà des zones où ils sont concentrés.
L’ONUDC et le CIDPM, qui assurent la coprésidence de l’ICAT, ont pris l’initiative d’élaborer, en coopération avec toutes les organisations membres, cet appel à l’action en 13 points qui appelle à prendre des mesures ciblées pour prévenir les catastrophes humanitaires et leurs profondes répercussions.
« La réponse humanitaire collective aux situations de crise devrait être renforcée, notamment par l’intermédiaire des mécanismes de coordination existants, tels que les mécanismes nationaux d’orientation, afin d’atténuer les risques de traite des êtres humains, de prévenir ce phénomène et d’y faire face », souligne Michael Spindeleger, directeur général du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD).