Afin d’améliorer la justice et de protéger les personnes les plus vulnérables de la société palestinienne, EUPOL COPPS organise un atelier les 16 et 17 septembre, réunissant des experts palestiniens et suédois afin de partager leurs connaissances et leurs expériences en matière de lutte contre les violences faites aux femmes, aux enfants et aux autres groupes vulnérables. L’ouverture du dialogue, le partage des meilleures pratiques et l’encouragement d’approches coopératives pour renforcer les systèmes judiciaires et les cadres de protection des victimes constituent les axes principaux de l’événement.

Des agents de la police civile palestinienne (PCP), des avocats, des représentants de la société civile, des procureurs et des organismes gouvernementaux concernés échangeront avec des policiers, des procureurs, des services sociaux et des organisations de la société civile (OSC) suédois, ainsi qu’avec des conseillers d’EUPOL COPPS, partageant leurs expériences sur les normes et conventions internationales et explorant les synergies au sein du contexte législatif national palestinien. Les discussions porteront également sur la coopération entre les autorités et la société civile pour prévenir les violences et soutenir les victimes.

L’événement a été inauguré par la vice-ministre des Affaires féminines, Buthaina al Salem, et le consul général de Suède, S.E. Sofie Belfrage Becker, le chef adjoint de la police du Département des enquêtes criminelles (CID), Abdallah Alewi, et la cheffe de mission EUPOL COPPS, Karin Limdal. La vice-ministre a notamment souligné la nécessité d’un système d’aide juridictionnelle palestinien. Le brigadier Alawi a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités et d’apporter un soutien logistique aux centres d’accueil et aux refuges du PCP. Mme Belfrage Becker a souligné qu’en temps de crise, la collaboration de tous les acteurs concernés est d’autant plus nécessaire.

Dans son discours d’ouverture, la cheffe de mission EUPOL COPPS, Karin Limdal, a insisté sur la responsabilité partagée de lutter contre les violences sexistes et a déclaré que les violences faites aux femmes, aux enfants et aux autres personnes vulnérables ne constituent pas seulement une violation des droits individuels. Il s’agit d’un crime et d’une menace pour le tissu même des sociétés, a-t-elle déclaré, rappelant l’absence de loi sur la protection de la famille en Palestine. Ces échanges offrent une approche comparative permettant de mieux comprendre les différences et les défis communs au sein de la chaîne judiciaire.