Une journée d’étude a été organisée à Rabat pour discuter du cadre institutionnel marocain de lutte contre la traite des êtres humains et de protection des victimes. Cet événement s’inscrit dans le cadre du programme GLO.ACT (« Action mondiale pour prévenir et combattre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants »), financé par l’Union européenne et l’ONUDC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime).
Le nouveau cadre juridique national de lutte contre la traite des êtres humains prévoit la création d’une commission nationale chargée de coordonner les actions gouvernementales sur cette thématique, ainsi que de faciliter l’accès des victimes à divers services publics, tels que l’assistance sociale et médicale.
Lors de cette journée d’étude, les acteurs gouvernementaux et de la société civile se rassembleront afin d’élaborer des recommandations destinées à mettre en place une réponse institutionnelle multisectorielle, coordonnée et centrée sur la protection des victimes.
En prévision de la tenue de cet événement, Philip Mikos, chef de la coopération au sein de la délégation de l’UE au Maroc, a déclaré : « L’Union européenne se réjouit d’accompagner ce projet. Le grand défi des lois anti-traite est d’accorder la protection nécessaire aux victimes, qui ne sont pas forcément des nationaux et donc, dans ce cas, qui sont particulièrement vulnérables. »
GLO.ACT est un programme conjoint de 11 millions d’euros financé par l’Union européenne et l’ONUDC. Il est mis en œuvre en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) dans 13 pays en Asie, en Europe de l’Est, en Amérique latine et en Afrique, y compris au Maroc. GLO.ACT appuie la conception et la mise en œuvre des stratégies nationales contre la traite des personnes et le trafic des migrants, en se basant sur une approche intégrant la prévention, la protection, les poursuites judiciaires et les partenariats.
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