Le 11e séminaire de haut niveau UE-Israël sur la lutte contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme a réuni des représentants du ministère israélien des Affaires étrangères, du ministère de la Diaspora, de la Commission européenne, des États membres de l’UE et des organisations de la société civile pour approfondir la coopération et échanger les meilleures pratiques dans la lutte contre la haine et l’intolérance en Europe et à Israël.
Le séminaire, qui s’est tenu à Jérusalem le 25 juin, a porté sur trois thèmes principaux :
Yuval Rotem, directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré au cours du séminaire que l’industrie informatique devait assumer une plus grande responsabilité dans l’effort proactif visant à détecter les discours haineux en ligne. « Sans une telle approche proactive, nous serons débordés par les volumes de discours de haine sur les plateformes de médias sociaux. »
Dans son discours inaugural, la commissaire européenne chargée de la justice, des consommateurs et de l’égalité des genres, Věra Jourová, a déclaré : « Le racisme et l’antisémitisme n’ont pas leur place en Europe. Nous maintenons fermement notre engagement à protéger les communautés juives, avec l’aide de nos États membres, des organisations internationales et de nos partenaires, en particulier Israël. Notre objectif ultime doit être le droit à une vie juive normale en Europe ».
Chaque partie a pris acte avec satisfaction de l’adoption, le 1er juin 2017, de la première résolution du Parlement européen sur l’antisémitisme. La résolution appelle à l’application de la législation contre les discours et les crimes haineux, l’amélioration de la collecte de données, la désignation de points de contact nationaux pour l’antisémitisme et l’utilisation d’outils tels que la définition opérationnelle de l’antisémitisme utilisée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) pour améliorer la formation des autorités répressives et du gouvernement.
Pour en savoir plus
« Comment l’UE et Israël peuvent travailler ensemble pour la justice et un monde plus sûr » – déclaration de la commissaire Jourová