Alors que l’Égypte se trouve confrontée à un environnement de plus en plus complexe sur le plan économique, social, politique et de la sécurité, l’UE est résolue à continuer de lui apporter son soutien pour relever les défis actuels, en s’appuyant sur de nouvelles priorités de partenariat. Telle est la principale conclusion qui ressort du rapport publié par l’UE le 17 juillet sur le partenariat entre l’Union européenne et l’Égypte pour la période allant de janvier 2015 à mai 2017.
Ce rapport précède le 7e Conseil d’association UE-Égypte prévu le 25 juillet prochain à Bruxelles.
Ces deux dernières années, l’Union européenne a concentré ses efforts sur le soutien en faveur du développement économique, social et politique de l’Égypte, visant à offrir de meilleures perspectives à ses citoyens et à contribuer à la stabilisation et à la prospérité à long terme du pays, ainsi que de la région.
L’UE, œuvrant de concert avec les États membres, a soutenu activement l’Égypte dans un large éventail de domaines fondamentaux, tels que le développement socio-économique, l’éducation, la santé, l’énergie, les transports, l’environnement, l’action pour le climat, la société de l’information, la recherche et l’innovation.
Les deux parties ont de nouveau confirmé l’importance de leurs relations et de leur coopération, en convenant ensemble de nouvelles priorités de partenariat qui guideront leurs travaux au cours des trois prochaines années. Ces priorités jettent les bases d’un nouveau renforcement de la coopération entre l’UE et l’Égypte dans des domaines d’intérêt et de préoccupation communs, notamment les réformes économiques, la gouvernance, les droits de l’homme, l’État de droit et les efforts visant à parvenir à une société plus ouverte, mais aussi les migrations et la sécurité/la lutte contre le terrorisme, ainsi qu’un dialogue et une coopération plus étroits sur les questions régionales.
À la fin de la période de référence, le total des engagements de l’aide financière de l’UE en faveur de l’Égypte s’élevait à plus de 1,3 milliard d’euros sous forme de subventions, dont environ 45 % destinés au développement économique et social, et notamment à la création d’emplois ; 45 % affectés aux énergies renouvelables, à la gestion de l’eau et de l’assainissement/des déchets et à l’environnement, et 10 % consacrés à l’amélioration de la gouvernance, des droits de l’homme, de la justice et de l’administration publique.
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