Le Conseil des ministres de l’UE réuni mercredi 9 mars 2016, a donné son accord pour un « mécanisme de soutien d’urgence en réponse à la situation humanitaire difficile causée par la crise des réfugiés, notamment en Grèce ». L’UE pourra ainsi « aider la Grèce et les autres États membres touchés par la crise et répondre aux besoins humanitaires des arrivées d’hommes, de femmes et d’enfants en grand nombre », selon un communiqué.
Parallèlement, le Parlement européen s’est saisi du sujet et a eu le même jour un débat assez vif en exigeant des détails sur l’accord avec la Turquie concernant la gestion des flux de migrants et de réfugiés. Les règles d’asile internationales doivent être respectées, a dit le Parlement lors de débat avec la participation du Conseil et la Commission. « La plupart des dirigeants des groupes politiques ont insisté pour que les négociations d’adhésion avec la Turquie et celles sur la libéralisation des visas pour les ressortissants turcs voyageant vers l’UE ne soient pas liées à la question des réfugiés » et ont aussi évoqué la situation des droits de l’Homme dans ce pays.