Les frappes aériennes menées ces derniers jours par le régime syrien et ses partisans dans le nord-ouest de la Syrie ont tué au moins 35 personnes, dont de nombreux civils, femmes et enfants. Un énième cessez-le-feu a été enfreint. Plus de 350 000 civils ont été déplacés rien que le mois dernier.
La reprise de l’offensive à Idlib, y compris les frappes aériennes et les bombardements à répétition visant les civils, est inacceptable et doit cesser. L’UE poursuivra le suivi des sanctions contre le régime Assad tant que ces attaques brutales continueront.
Nous insistons sur la nécessité absolue de garantir un accès rapide, sûr et sans entrave aux organisations humanitaires afin de leur permettre d’acheminer l’aide humanitaire à tous les civils qui en ont besoin. Les « couloirs humanitaires » ne peuvent se substituer au plein respect du droit humanitaire international.
La présence à Idlib de groupes terroristes répertoriés par l’ONU est un sujet de préoccupation pour tous. La lutte contre ces groupes, telle que l’autorise l’ONU, ne permet cependant pas d’ignorer le droit humanitaire international.
Les travaux visant à parvenir à un règlement politique durable sous les auspices des Nations Unies, conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité, demeurent la priorité. La poursuite des hostilités à Idlib risque de saper la confiance dans le règlement négocié du conflit, qui est la seule voie envisageable.
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