Le 25 juillet, les Tunisiens seront invités à voter sur une nouvelle constitution ; il devrait s’agir d’une étape importante dans le processus de normalisation institutionnelle et de restauration de l’équilibre démocratique. L’UE est un partenaire important de la Tunisie et, à ce titre, elle continue de suivre de près le processus politique, y compris dans la perspective du vote du 25 juillet. Nous restons solidaires du peuple tunisien durant cette phase importante.
L’UE prend également note des préoccupations exprimées en ce qui concerne le projet proposé, qui a été publié le 30 juin, ainsi qu’au sujet du processus d’élaboration de ce projet. Ainsi que l’ont rappelé par le passé l’UE, à différents niveaux, et la Commission de Venise, un dialogue national inclusif est une pierre angulaire de tout processus constitutionnel crédible et de la stabilité à long terme. Il est essentiel de réunir l’éventail le plus large possible d’acteurs politiques et sociétaux pour relever les défis politiques, économiques et sociaux auxquels le pays est confronté.
Le partenariat UE-Tunisie puise sa force dans des valeurs communes et un attachement aux principes démocratiques, aux libertés individuelles et à l’état de droit, à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance du pouvoir judiciaire. Cette dimension est aujourd’hui plus pertinente que jamais. Nous sommes prêts à continuer de soutenir la consolidation d’un acquis démocratique, ainsi que les réformes nécessaires pour améliorer durablement la situation socioéconomique.