Les migrations forcée et volontaire sont devenues l’une des principales préoccupations du débat public dans plusieurs pays hôtes notamment en Europe ces dernières années. La crise actuelle des réfugiés et les changements notables dans les tendances et les politiques migratoires a incité les auteurs à reconsidérer la contribution économique de ces flux migratoires vers les pays européens.
Les résultats appuient dans une certaine mesure l’hypothèse selon laquelle les réfugiés et les autres migrants en situation légale n’entravent pas la croissance économique et limitent les possibilités d’emploi des résidents des pays d’accueil. Mais ces effets ne sont pas homogènes à travers différents niveaux de quantiles. Il est donc nécessaire de prendre en compte la situation économique des pays d’accueil (en particulier les niveaux de croissance économique et de chômage).