La violence à l’égard des femmes constitue une violation grave des droits humains. Face aux disparités entre États en matière de législation et d’assistance aux victimes, le Conseil de l’Europe a adopté en 2011 la Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (dite « Convention d’Istanbul »).
Reconnue comme l’instrument juridique le plus ambitieux en la matière, elle fait obligation aux États parties d’adopter un ensemble de mesures et de normes, juridiquement contraignantes, pour combattre toutes les formes de violence à l’égard des femmes. Elle se concentre sur la prévention de la violence, la protection des victimes, la poursuite des auteurs et la mise en place de politiques intégrées.
Dans le cadre de sa politique à l’égard des régions voisines, le Conseil de l’Europe accompagne plusieurs bénéficiaires du sud de la Méditerranée dans l’adoption et la mise en œuvre de nouveaux cadres législatifs, s’inspirant des dispositions de la Convention d’Istanbul.
La Convention d’Istanbul bénéficie d’un soutien important de la part d’autorités nationales et locales, d’organisations de la société civile, de parlementaires ou encore des médias. Toutefois, une vision déformée du contenu de cet instrument persiste. Cette brochure en anglais, français et arabe revient ainsi sur plusieurs contrevérités et rappelle quelques points fondamentaux autour de la Convention.