En ce qui concerne la connaissance et la compréhension de l’UE en Syrie, les meilleurs scores ont été enregistrés à la question « L’UE est-elle une union économique et politique de 27 pays européens ? », à laquelle 55 % des personnes interrogées ont répondu par l’affirmative, ainsi qu’à la question « L’euro est-il la monnaie de tous les États membres de l’UE ? », à laquelle 55 % des personnes interrogées ont également répondu par l’affirmative. En outre, 43 % des participants à l’enquête savaient que le siège de l’UE se trouve à Bruxelles.
En Syrie, 12 % des personnes interrogées ont une opinion positive de l’UE. Ce pourcentage atteint 25 % parmi les 15-24 ans et 14 % parmi les 25-39 ans, ce qui indique que les jeunes Syriens sont beaucoup plus enclins à avoir une perception positive de l’UE.
L’enquête montre que l’UE est le plus souvent associée à la prospérité économique (52 % des Syriens interrogés), à la paix et à la sécurité (50 %), à la justice sociale (42 %), à l’État de droit et à la bonne gouvernance (40 %), ainsi qu’à la solidarité (40 %).
Quelque 8 % des Syriens considèrent la relation de l’UE avec leur pays comme positive et 13 % estiment que ce partenariat est important.
Les Syriens associent le plus l’UE à l’aide aux réfugiés et aux personnes déplacées, 23 % des personnes interrogées ayant connaissance de ce type de coopération. Viennent ensuite la protection sociale, citée par 11 % des personnes interrogées, l’éducation et les compétences (6 %), la culture (5 %) et la jeunesse (5 %).
Les personnes interrogées estiment que la Syrie a le plus bénéficié du soutien de l’UE dans les domaines de l’aide humanitaire (16 %), de l’éducation et des compétences (13 %), de la société civile (10 %), de la santé (8 %) et des droits de l’homme (6 %). En Syrie, 16 % des personnes interrogées ont eu connaissance du soutien de l’UE dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19 et 36 % d’entre elles considèrent que ce soutien a été efficace. Enfin, 9 % des Syriens ont déclaré que l’UE pourrait s’impliquer davantage dans l’aide humanitaire, tandis que 6 % ont mentionné l’éducation et les compétences, et 4 % la santé.
L’enquête, qui fait partie d’une série de sondages d’opinion réalisés dans huit pays partenaires du sud de la Méditerranée, a été menée en Syrie de juillet à septembre 2021 auprès de 1 001 personnes interrogées de vive voix. Les questions posées aux participants portaient sur leur perception générale de l’UE et des valeurs qu’elle véhicule, sur les relations de l’UE avec leur pays et sur l’impact du soutien financier de l’UE, y compris pour appuyer la réponse de leur pays à la crise de la COVID-19. L’objectif était également de découvrir leurs vecteurs d’information préférés, leur ressenti par rapport à leur situation personnelle et celle du pays, ainsi que leurs attentes.
Le rapport d’ensemble et les fiches d’information régionaux d’EU Neighbours South sont disponibles ici.