étrangères et des Émigrés, Abdallah Bou Habib], merci à vous tous.

Je suis très heureux d’être au Liban malgré les circonstances dramatiques qui, malheureusement, affectent toute la région ainsi que le peuple libanais.

Souvenez-vous, Monsieur le Ministre, lors de notre rencontre il y a quelques semaines, vous m’avez dit que tout ce qui se passe au Moyen-Orient résonne au Liban et a des conséquences pour le Liban, pour le meilleur ou pour le pire. Vous m’avez alors demandé de renforcer l’engagement politique et le dialogue politique entre l’Union européenne et le Liban.

Et c’est pour cette raison que je suis ici aujourd’hui, après ma visite en Israël et en Palestine.

Je suis ici au moment où nous assistons à une intensification inquiétante des échanges de tirs de part et d’autre de la ligne bleue, à la frontière entre le Liban et Israël. Et je pense que la guerre peut être évitée, qu’elle doit être évitée, et que la diplomatie peut prévaloir pour trouver une meilleure solution.

Il est impératif d’éviter une escalade régionale au Moyen-Orient ; il est absolument nécessaire d’éviter que le Liban soit entraîné dans un conflit régional. C’est bien la dernière chose dont le pays a besoin.

Plus de 70 000 civils ont déjà été déplacés au Liban et 200 000 dans le nord d’Israël. Près de 50 000 oliviers ont été brûlés à la frontière. Imaginez, 50 000 oliviers ; je suis originaire d’un pays où ces arbres sont extrêmement importants, aussi je comprends ce que signifie la perte de 50 000 oliviers.

Il n’y a rien à gagner d’un conflit régional. Et j’adresse aussi ce message à Israël. Personne ne sortira gagnant d’un conflit régional.

Je suis ici pour faire le point sur la situation et contribuer à une sortie de crise.

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