Le Conseil de l’Europe a approuvé des conclusions sur les priorités de l’Union européenne en 2024 dans les enceintes des Nations Unies compétentes en matière de droits de l’homme. Dans ses conclusions, le Conseil a réaffirmé l’attachement de l’UE aux droits de l’homme, au multilatéralisme et au système de justice pénale internationale dans l’environnement international actuel tendu, marqué par les conflits armés, l’autoritarisme, la désinformation et un recul de l’égalité de genre.
En cette année du Sommet du futur, le Conseil réaffirme l’attachement de l’UE à un multilatéralisme effectif et au renforcement du système des droits de l’homme des Nations Unies, comprenant le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), en invitant tous les États à respecter le HCDH et à coopérer pleinement avec lui.
Le Conseil souligne que l’UE est prête à continuer de suivre la situation des droits de l’homme à l’échelle mondiale et de dénoncer les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits, où qu’elles aient lieu, et à promouvoir un certain nombre d’initiatives dans les enceintes internationales. L’UE appuiera les enquêtes indépendantes sur les violations des droits de l’homme et sur les atteintes à ces droits, afin que leurs auteurs aient à répondre de leurs actes.
En ce qui concerne les priorités thématiques, les conclusions soulignent que l’UE continue de s’opposer fermement à la peine de mort dans tous les cas et en toutes circonstances et de condamner le recours à la torture et à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. L’UE continuera d’inviter tous les pays à abolir la peine de mort, continuera de promouvoir l’Alliance mondiale pour un commerce sans torture et envisagera de nouvelles mesures pour interdire le commerce de biens utilisés pour infliger la peine capitale ou à des fins de torture.
De surcroît, l’UE appelle tous les pays à veiller au bon fonctionnement des institutions démocratiques, à combattre la corruption et à défendre la liberté de religion ou de conviction et la liberté d’expression et d’opinion.