La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la Société financière internationale (SFI) collaborent avec le Fonds souverain égyptien pour l’investissement et le développement (TSFE) et le gouvernement égyptien pour soutenir la préparation et l’acquisition de quatre usines de dessalement d’eau de mer.
La BERD et la SFI ont signé un contrat de consultance pour aider l’Égypte à structurer et à mettre en œuvre, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), des projets de dessalement qui augmenteront la capacité d’approvisionnement en eau dans le pays, notamment à partir de sources durables et non conventionnelles.
Les projets de dessalement contribueront à garantir la sécurité des ressources en eau de l’Égypte, à améliorer sa résilience, à atténuer les effets de la pénurie d’eau douce causée par le changement climatique et à stimuler une croissance économique durable. En outre, l’électricité utilisée pour faire fonctionner les usines de dessalement proviendra de sources d’énergie renouvelables.
Figurant parmi les pays les plus touchés par le stress hydrique, l’Égypte est confrontée à une pénurie d’eau douce due au changement climatique. L’une de ses priorités absolues est de garantir la sécurité des ressources en eau ainsi que la résilience et la durabilité du système d’approvisionnement en eau. Le pays vise à assurer la transition des zones côtières pour que l’eau dessalée devienne leur principale source d’approvisionnement en eau. Dans cette optique, il envisage de mettre en œuvre une capacité totale de dessalement de 8,8 millions de m3 par jour d’ici à 2050. Il prévoit d’installer cette capacité grâce à l’expertise et aux capitaux du secteur privé.