La conférence euro-méditerranéenne sur la diplomatie scientifique, co-organisée par l’Union pour la Méditerranée et la Commission européenne, a eu lieu dans le but de mettre en lumière l’état d’avancement de la diplomatie scientifique dans la région méditerranéenne, ses obstacles et ses opportunités, et de discuter des étapes futures. Plus de 80 personnes venues de 22 pays étaient présentes, dont des scientifiques, des diplomates et des responsables de la recherche et de l’innovation qui avaient été accueillis la veille à La Pedrera d’Antoni Gaudí pour découvrir l’Académie des sciences de la Fondation La Pedrera.

Les participants ont échangé des idées sur des sujets très pertinents tels que les infrastructures de recherche, la mobilité et la formation, et les conseils scientifiques en matière de politique étrangère. Les participants ont rédigé un texte résumant leurs points de vue sur le rôle de la diplomatie scientifique en Méditerranée. Le secrétaire général de l’UpM, Nasser Kamel, et Maria Cristina Russo, directrice de la coopération internationale et de l’approche globale à la Commission européenne, ont tous deux exprimé leur enthousiasme face à ce potentiel.

La 29ème réunion de la Plateforme régionale de l’UpM sur la recherche et l’innovation s’est tenue un jour plus tard afin de suivre les progrès réalisés dans le cadre du plan de mise en œuvre des feuilles de route de l’UpM sur la santé, les énergies renouvelables et le climat. Les participants ont discuté des résultats d’un exercice de cartographie, l’initiative méditerranéenne d’Horizon Europe, et se sont mis d’accord sur les prochaines étapes pour travailler à la création d’une plate-forme de gestion des connaissances et de communication (KMCP en anglais), un guichet unique pour les chercheurs et les innovateurs de la région méditerranéenne.