La soixante-deuxième session de la Commission sur le statut de la femme s’est tenue au siège de l’Organisation des Nations Unies (ONU) du 12 au 23 mars 2018 sous le thème de l’autonomisation des femmes et des filles dans les zones rurales. L’événement était organisé par ONU Femmes et réunissait des représentant-e-s d’États Membres, d’entités des Nations Unies et d’organisations non gouvernementales (ONG) du monde entier.
A cette occasion, la Fondation des femmes de l’Euro-Méditerranée (FFEM) a été invitée à intervenir à plusieurs reprises :
– le 12 mars au petit-déjeuner autour de Madame Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre français en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, à la Représentation permanente de la France aux Nations Unies à New York.
– le 12 mars lors d’un événement parallèle sponsorisé par la France et la Suède et organisé par les Coordinations française et suédoise du Lobby européen des femmes (CLEF et SWL) et la Fondation Jean Jaurès sur l’autonomisation politique des femmes et l’accès des femmes aux postes et responsabilités politiques;
– le 14 mars lors de la conférence sur « L’impact du changement climatique sur les femmes et les filles dans les zones rurales » organisée par la CLEF, membre de notre réseau, et enfin
– le 14 mars lors de l’événement parallèle intitulé « L’économie sociale à l’ère du numérique comme facteur de réduction de la pauvreté des femmes rurales dans les pays méditerranéens » organisé par le Réseau des femmes parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Lors de la conférence sur « L’impact du changement climatique sur les femmes et les filles dans les zones rurales », les représentant-e-s de notre Fondation ont souligné le fait que les mondes académique et associatif peinent souvent à s’appuyer l’un sur l’autre, particulièrement dans les zones rurales. Compte tenu des enjeux actuels il est nécessaire de combiner à la fois la recherche et l’action sur le terrain. Nos représentant-e-s ont partagé quelques-unes de leurs idées pour obtenir des données au niveau local telles que la mobilisation de tous les acteurs locaux dans la réalisation d’un diagnostic participatif afin de recueillir des informations sur place, et développer un projet de terrain commun afin de surmonter les obstacles identifiés précédemment.
Concernant la session sur « L’économie sociale à l’ère du numérique comme facteur de réduction de la pauvreté des femmes rurales dans les pays méditerranéens », nos représentant-e-s ont mentionné que la croissante utilisation des smartphones et tablettes dans les pays du sud de la Méditerranée constitue un atout considérable pour notre travail car cela permet aux habitant-e-s de zones rurales d’avoir un impact au niveau international (dans les contextes ruraux et urbains). Dans cette perspective, notre plateforme Internet trilingue (anglais, français et arabe) et nos réseaux sociaux soutiennent activement les acteurs locaux de l’égalité femmes-hommes dans les zones rurales, contribuant ainsi à briser leur isolement. La diaspora des pays du sud de la Méditerranée a été identifiée comme un autre levier d’autonomisation des femmes rurales. Les personnes de la diaspora peuvent se lancer dans des transactions commerciales, créer des petites entreprises locales ou promouvoir des projets de co-développement au profit des femmes des deux rives de la Méditerranée.
Pour en savoir plus
Fondation des Femmes de l’Euro-Méditerranée – Site internet