Le renseignement de source ouverte est un outil précieux pour obtenir des informations sur les activités criminelles dans le monde entier. Par conséquent, il est essentiel pour la police et toute personne participant à des enquêtes d’avoir des compétences en la matière.

Dans le monde numérique, la recherche d’informations de source ouverte s’effectue principalement en ligne.

Les citoyens ordinaires peuvent être victimes de délinquants de toutes sortes, y compris dans la sphère numérique, où les escrocs, les trafiquants de drogue, les trafiquants ou les pédophiles peuvent agir localement ou à distance.  Comme nous vivons dans un monde numérique, nous laissons tous des traces en ligne. Les criminels, aussi compétents soient-ils, ne font pas exception lorsqu’il s’agit de laisser des empreintes en ligne. Le défi pour les forces de police, où qu’elles se trouvent, est de toujours avoir une longueur d’avance.

C’est pour cette raison que des conseillers de la mission  EUPOL COPPS d’Allemagne, des Pays-Bas et du Canada ont organisé une formation sur le renseignement de source ouverte pour le département de l’information de la police civile palestinienne (PCP) à Ramallah. La première des trois sessions s’est tenue le 23 juillet et la dernière aura lieu le 6 août.

Lors de leurs échanges avec leurs collègues palestiniens, les experts d’EUPOL COPPS, eux-mêmes officiers de police, ont fait part de leurs expériences sur le terrain et présenté des cas réels en soulignant les difficultés rencontrées et les enseignements tirés. Les experts ont raconté aux officiers palestiniens du département de l’information comment des membres du gang des Hells Angels sont remontés jusqu’à leurs collègues néerlandais alors que ces derniers enquêtaient sur leurs activités. Ils ont ensuite expliqué les enseignements qui en ont été tirés pour l’amélioration des compétences.

Au cours de la formation, des discussions ont eu lieu sur la capacité des grands criminels à mieux se déguiser que des criminels moins dangereux.

Les dangers du dark web, comme le trafic et la vente de drogues et/ou d’armes, l’utilisation des moteurs de recherche et des médias sociaux, ainsi que l’importance de réduire au minimum nos empreintes en ligne et de faire des signalements, ont été d’autres sujets abordés lors de la première session de la formation.

À la fin de la session, lorsqu’un conseiller d’EUPOL COPPS a demandé aux participants s’ils avaient des commentaires, un officier de police de Naplouse a levé la main avant de s’exclamer : « Excellent ! ».