Au cœur de la vallée de la Bekaa, au Liban, un projet environnemental novateur baptisé « Zones humides artificielles NAWAMED » a débuté. Élaboré en collaboration avec l’Université américaine de Beyrouth (UAB), ce projet met en avant l’approche innovante qui consiste à utiliser des zones humides artificielles pour le traitement des eaux grises. L’installation étant terminée, les zones humides artificielles (ZHA) sont désormais pleinement opérationnelles et capables de traiter efficacement les eaux grises, démontrant ainsi leur capacité à fournir une solution durable et respectueuse de l’environnement dans ce domaine.
Le principal objectif des zones humides artificielles est de fournir une solution rentable et durable pour le traitement des eaux grises au sein de l’AREC (Advancing Research Enabling Communities Center) afin de résoudre le problème urgent de la pénurie d’eau. Le processus de conception et de mise en œuvre a nécessité une planification minutieuse et une expertise. Le projet comprend deux zones humides artificielles pour le traitement et la réutilisation des eaux grises générées dans trois bâtiments du campus de l’AREC dans la vallée de la Bekaa. La première zone humide artificielle (ZHA-A) traite les eaux grises provenant du dortoir des filles et du bâtiment administratif, et la seconde (ZHA-B) traite les eaux grises du dortoir des garçons.
La première étape du processus de construction a consisté à séparer les eaux grises des eaux noires dans les trois bâtiments. Les eaux grises sont d’abord collectées et traitées dans un dégraisseur avant d’être évacuées dans une zone humide artificielle à surface souterraine horizontale pour y subir un traitement secondaire. Cette zone est alimentée par une petite station de pompage immergée, et les eaux grises traitées sont collectées dans un réservoir afin d’être réutilisées pour irriguer l’espace de plantations situé à proximité.