Les agences de développement euro-méditerranéennes se sont réunies pour la toute première fois lors d’un événement de deux jours organisé par l’Union pour la Méditerranée afin d’examiner comment le renforcement de la coopération peut se traduire par une plus grande incidence collective. Une trentaine de représentants d’agences de 15 États membres de l’UpM, dont l’agence allemande de coopération internationale (GIZ), l’agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), l’Agence française de développement (AFD) et l’agence suédoise de coopération au développement international (Sida), discutent actuellement des priorités communes dans la région ainsi que des possibilités de travail en réseau et de partenariat. Ils feront également part de leurs conclusions sur le sujet et discuteront de la voie à suivre.

Inspirée par l’Équipe Europe de l’UE, une initiative euro-méditerranéenne, telle que l’envisage l’UpM, rassemblerait les acteurs du développement régional sur la base d’une adhésion volontaire et créerait ainsi un réseau qui permettrait de mettre en commun des compétences et des ressources afin d’obtenir de meilleurs résultats. Elle contribuerait également à la valeur ajoutée du label UpM, une distinction qui a déjà été décernée à 60 projets régionaux qui promeuvent les objectifs de l’organisation en matière de stabilité régionale, de développement inclusif et durable et d’intégration.

L’un de ces projets labellisés par l’UpM, le réseau Méditerranée Nouvelle Chance (MedNC), sera présenté aux participants. Ce réseau, qui regroupe diverses initiatives en Algérie, en Égypte, en France, en Italie, en Jordanie, au Liban, au Maroc, au Portugal, en Espagne et en Tunisie, s’intéresse à l’intégration socioprofessionnelle des jeunes sans emploi ne suivant ni études ni formation (NEET) au moyen d’activités de renforcement des capacités. L’événement sera suivi d’une visite dans une école de la « seconde chance » du réseau MedNC gérée par la fondation El Llindar dans la banlieue de Barcelone.