Le partenariat avec l’Afrique a été clairement identifié par les institutions de l’UE comme l’une des principales priorités pour les années à venir, mais la pandémie de COVID-19 pourrait mettre en péril une coopération plus étroite. Tel est le sujet qui a été abordé lors d’un webinaire organisé le 29 avril par le Comité économique et social européen (CESE) durant lequel les participants ont reconnu que la consolidation des chaînes d’approvisionnement et un accord pour réduire le poids de la dette extérieure des pays africains sont des enjeux majeurs.
Luca Jahier, président du CESE, a souligné le fait que la Commission européenne a publié au mois de mars sa nouvelle stratégie pour l’Afrique, qui vise à transformer la région UE-Afrique en nouveau centre de développement mondial. « Nous sommes maintenant dans une nouvelle ère, mais nous devons aujourd’hui, plus que jamais, nous concentrer sur l’Afrique et en faire une priorité majeure. Ce que nous faisons aujourd’hui aura des retombées dans l’avenir », a déclaré M. Jahier.
Vera Songwe, sous-secrétaire générale des Nations Unies et secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique, a reconnu qu’il est nécessaire de renforcer les liens entre les économies africaines et européennes, l’UE étant le principal investisseur et partenaire commercial de l’Afrique. Mme Songwe a également insisté sur la nécessité de travailler sur deux questions clés, à savoir la consolidation des chaînes d’approvisionnement et la dette extérieure.
Dilyana Slavova, présidente de la section Relations extérieures du CESE, a souligné le rôle important que la société civile peut jouer pour s’attaquer à ce problème : « Les organisations de la société civile ont une contribution décisive à apporter pour assurer les liens entre pays africains et atteindre les populations ciblées ; elles ont montré leur potentiel pour lutter non seulement contre l’épidémie de COVID-19, mais également contre la faim. »
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