Discours prononcé par le commissaire en charge de la politique de voisinage et des négociations d’élargissement, Oliver Várhelyi, au nom du haut représentant/vice-président Josep Borrell

Madame la présidente, Mesdames et Messieurs les députés [du Parlement européen],

Je tiens tout d’abord à remercier le rapporteur [Giuliano] Pisapia, ainsi que les personnes qui ont contribué à ce rapport.

Nous sommes tout à fait d’accord avec vos recommandations. Un engagement actif et positif en Libye et à ses côtés, ainsi qu’une intensification des travaux en vue d’une solution politique globale qui aborde tous les défis du pays, sont essentiels.

Après l’espoir et les progrès que nous avons vus grâce au processus de Berlin en 2021, la Libye est de nouveau dans une impasse politique dangereuse.

Il existe un large consensus sur le fait que la seule façon durable d’avancer est d’encourager une solution consensuelle et inclusive par un processus dirigé et contrôlé par les Libyens. Il en va de l’intérêt du peuple libyen, qui mérite un pays stable, pacifique et prospère.

Le nouveau représentant spécial des Nations Unies pour la Libye [Abdoulaye Bathily] a pris ses fonctions à Tripoli. Nous espérons sincèrement que cela créera une nouvelle dynamique positive pour que tous les acteurs libyens travaillent ensemble. Maintenant que le mandat de la mission de soutien des Nations Unies a été prolongé d’un an, M. Bathily peut se concentrer sur l’élaboration d’une stratégie visant à rétablir un cadre politique pour les négociations, qui fait défaut depuis trop longtemps. Cela nécessitera notre solide soutien commun pour construire un cadre significatif et cohérent pour le processus politique.

En tant qu’Union européenne, nous pouvons, avec l’appui des autres partenaires internationaux particulièrement actifs en Libye, faire la différence en soutenant de manière proactive les efforts de médiation – et nous avons l’intention de le faire. Nous devons encourager les différents acteurs libyens de tous bords à renforcer le dialogue et à parvenir à un consensus. L’appel lancé aux forces étrangères pour qu’elles se retirent de Libye doit également être traduit dans les faits. […] »