Aujourd’hui [16 mai], nous avons discuté de la situation dans les pays du voisinage Sud et du Moyen-Orient élargi dans le contexte de la pandémie de coronavirus, ainsi que du [processus de paix au Moyen-Orient] et de la formation du nouveau gouvernement israélien.

Outre la discussion de ces points, j’ai également informé les ministres des préparatifs de la quatrième conférence de Bruxelles sur l’aide à apporter pour l’avenir de la Syrie et des pays de la région. L’événement ministériel se tiendra le 30 juin, dans un format virtuel. Cette conférence sera l’occasion de prendre des engagements ambitieux et d’exprimer notre soutien en faveur d’une solution politique crédible au conflit syrien, sous la médiation des Nations Unies.

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Nous avons mené des discussions fructueuses sur les effets de la pandémie de coronavirus au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Nous sommes vivement préoccupés par les retombées socio-économiques de la pandémie, qui viennent s’ajouter aux défis auxquels sont déjà confrontés certains pays, tels que les conflits prolongés et les crises liées aux réfugiés. Nous avons convenu que cette crise était l’occasion de mener une réflexion sur nos relations avec la région à moyen et à long terme.

Nous avons également abordé le processus de paix au Moyen-Orient. La résolution du conflit israélo-palestinien demeure une priorité et figure parmi les intérêts stratégiques de l’Union européenne. Nous restons déterminés à y prendre part.

À la veille de la formation d’un nouveau gouvernement à Israël, nous nous réjouissons de travailler de manière intensive et constructive avec celui-ci une fois qu’il sera en fonction, ce qui devrait être le cas dimanche.

Nous sommes convaincus que nous devons tout mettre en œuvre pour trouver une solution à la question palestinienne, et nous réaffirmons notre position en faveur d’une solution négociée fondée sur la coexistence de deux États. Pour y parvenir, il convient d’éviter les actions unilatérales de part et d’autre et, bien sûr, de respecter le droit international.

Nous devons veiller à décourager toute initiative éventuelle en faveur de l’annexion. Pour ce faire, nous devrons tous tendre la main à Israël, aux États-Unis, aux Palestiniens et aux partenaires arabes, en empruntant tous les canaux dont disposent l’UE et les États membres. Nos discussions sur ce sujet complexe se poursuivront, nous ne précipiterons pas les choses.

Pour en savoir plus

Texte intégral de l’intervention et Questions/Réponses

Conférence de presse –vidéo