Cette publication a été développée dans le cadre de l’initiative « Processus de Prague : Dialogue, analyses et formation dans l’action », une composante du projet Facilité du partenariat pour la Mobilité II, avec l’assistance de l’Union Européenne.
Le document présente des données très détaillées sur les tendances migratoires, au niveau global et à l’intérieur de l’UE : le nombre de personnes vivant en dehors de leur pays de naissance, la part des migrants internationaux dans la population globale, le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile, le nombre d’immigrants et de citoyens mobiles de l’UE vivant aujourd’hui dans les 27 états membres de l’UE et le Royaume-Uni.
En ce qui concerne la migration future vers l’Europe, le rapport suggère 4 scénarios : « Retour au début des années 2000 », « instabilité dans le voisinage », « Admission plus sélective des immigrants », et « préférence aux natifs ». Les 4 scénarios ne sont pas incompatibles.
Tant que la récession engendrée par la COVID-19 se poursuivra, la demande supplémentaire de main d’œuvre restera faible et n’attirera donc pas de candidats à l’immigration vers l’Europe. En ces temps d’après-coronavirus, les questions liées à la relance comme le vieillissement démographique, le manque de main d’œuvre et la capacité limitée de l’Europe à attirer les compétences revêtiront une importance considérable. Reste à savoir comment les pays de l’UE adapteront leurs politiques migratoires plus proactives, plus sélectives ou plus restrictives en cas de future pénurie de main d’œuvre, de vieillissement ou de déclin de la population.