Utilisant un échantillon de 62 banques cotées en Bourse des pays développés et en développement (y compris de la région MENA) sur la période 1991-2017, les auteurs étudient l’impact du capital sur le coût des fonds propres des banques.
En conformité avec les prédictions théoriques selon lesquelles plus de capitaux propres dans la composition du capital engendre une baisse du coût des capitaux propres des entreprises, il a été constaté que des banques mieux capitalisées ont des coûts de capitaux propres inférieurs.
Les résultats indiquent aussi que la forme de capital que les investisseurs valorisent le plus est les capitaux propres. Par ailleurs, le fait que le capital ait un effet négatif sur le coût des capitaux propres des banques est valable aussi bien dans les pays développés que les pays en développement.
Les résultats de ce document fournissent les éléments de preuve manquants dans le débat sur les effets de l’augmentation des exigences de fonds propres sur les coûts de financement des banques.