À la fin de 2017, le président américain, Donald Trump, a rompu la politique américaine menée de longue date sur le conflit israélo-palestinien en reconnaissant Jérusalem comme la capitale d’Israël, en violation du consensus international et du droit international. Entre-temps, son « accord ultime » est devenu tristement célèbre dans les médias internationaux, créant un contexte alarmant favorable à une recrudescence de la violence sur le terrain, alors que le rôle des États-Unis en tant que médiateur a pris fin. Jusqu’à présent, l’UE semble hésiter à élargir son propre rôle, qui est essentiel aujourd’hui pour faire respecter le droit international. Le Conseil des affaires étrangères d’aujourd’hui, dont l’ordre du jour porte notamment sur le processus de paix au Proche-Orient, et la réunion entre la HR/VP et le président Mahmoud Abbas à Bruxelles sont l’occasion pour les ministres de l’UE de faire le point sur la situation et d’envisager les prochaines mesures à prendre.