Séries EuroMeSCo: La géopolitique de l’extrémisme violent – Le cas du Sinai

Février 8, 2018
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Après la chute de Moubarak en 2011, la péninsule du Sinaï a connu une grave crise politique et sécuritaire, qui a évolué graduellement de la lutte locale pour l’autonomie aux nouvelles frontières de l’extrémisme djihadiste, rassemblant un éventail de groupes violents dont les objectifs et le modus operandi sont similaires à ceux d’Al Qaeda ou d’Etat Islamique. Ce foyer semble être le fruit d’une demande d’autonomie de la part des Bédouins locaux, de conditions économiques modestes, des politiques répressives adoptées par les autorités égyptiennes, et du manque de droits civiques et politiques de base. L’instabilité grandissante du Sinaï – en particulier au nord de la péninsule, près de la frontière israélienne – représente un défi majeur pour la stabilité et le pouvoir légitime de l’Egypte. C’est également une menace sérieuse pour la sécurité de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient et un terrain d’essai pour la balance régionale des pouvoirs.

Cette série de publications rassemble les résultats de projets de recherche présentés à la Conférence annuelle 2017 de l’EuroMeSCo. Lors de la conférence annuelle de l’EuroMeSCo sur le thème « Faire face à l’extrémisme violent dans la région euro-méditerranéenne », tenue à Barcelone les 1er et 2 Juin 2017, d’éminents analystes ont présenté leurs projets de recherche liés au phénomène de l’extrémisme violent. Les documents étaient articulés autour des trois principaux axes qui ont été discutés : le lien entre l’extrémisme violent et la géopolitique ; la connexion complexe entre l’extrémisme violent et les tendances populistes, nationalistes et islamophobes dans les pays de l’UE d’une part, et les tendances autoritaristes d’autre part ; ainsi que les politiques et les initiatives pour prévenir et faire face à la radicalisation.

The Geopolitics of Violent Extremism - The case of Sinai
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Thématiques
Droit de l’Homme