RÉFLÉCHISSEZ AVANT DE PARTAGER
- L’objectif d’un gros titre est d’inciter les gens à cliquer dessus. Ne tombez pas dans le piège (à clics), lisez d’abord l’article (et ne le partagez que par la suite) !
- Si vous constatez la présence de contenus très populaires sur les médias sociaux, méfiez-vous des bots ! Un compte qui publie du contenu au-delà de ce qui est humainement possible, qui présente des lacunes linguistiques ou syntaxiques, ou qui ne peut pas engager une conversation, devrait éveiller les soupçons.
- Et non, le fait qu’une information est largement partagée ne garantit pas automatiquement sa véracité. En fait, cela ne veut même pas dire qu’elle est populaire, puisque l’achat de plus de 50 000 mentions « J’aime », de partages, de retweets et de vues ne coûte que quelques centaines d’euros.
- La désinformation cible souvent les émotions, faisant appel à notre sentiment d’injustice, de peur, d’urgence, de dégoût et à d’autres sentiments négatifs. Les images, les émojis et les gros titres sensationnels renforcent le caractère émotionnel d’un article ou d’un message sur les médias sociaux. Soyez attentifs à la manière dont ces tactiques sont utilisées de manière combinée pour transmettre un message donné.
- Les blagues et la satire ont leurs propres modes d’expression et ne doivent pas être factuelles. C’est ce qui définit les blagues ou la satire. Vous pouvez rire, mais ne les considérez pas comme une vérité évidente.
- Si vous voulez mettre vos compétences à l’épreuve, répondez au quiz EUvsDisinfo pour vérifier si vous êtes capable de faire la distinction entre les vraies nouvelles, la satire et la désinformation.