En ce dernier jour de l’année, l’opération IRINI a décidé de prendre le temps de dresser le bilan des missions intenses, exigeantes et délicates qu’elle a menées.
Depuis le 4 mai, date à laquelle l’opération a débuté ses activités en mer, les agents d’Irini ont patrouillé en Méditerranée centrale, ce qui leur a permis d’enquêter sur 1 560 navires marchands (interpellations) et de procéder à 62 approches amicales (visites consensuelles à bord de navires marchands), 6 inspections (arraisonnements) de navires marchands pour vérifier leur cargaison et à un détournement de navire marchand pour violation de l’embargo sur les armes. L’opération a également permis de surveiller les activités dans 16 ports et installations pétrolières libyens.
En ce qui concerne la surveillance des liaisons aériennes, l’opération a contrôlé 25 aéroports et pistes d’atterrissage, ainsi que 155 vols susceptibles de transporter des cargaisons militaires en provenance et à destination de la Libye.
Toutes ces activités ont été menées en respectant pleinement le principe d’impartialité envers les parties belligérantes en Libye, auquel l’opération IRINI s’est toujours strictement conformée.
L’opération Irini (du nom de la déesse grecque de la « paix ») a été planifiée dans un délai très court et lancée le 31 mars 2020, à la suite d’une décision du Conseil de l’Union européenne. La mission principale concerne la mise en œuvre de l’embargo sur les armes à destination de la Libye en vertu des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies. L’opération poursuit également des tâches secondaires, notamment la surveillance du trafic de pétrole en provenance de Libye, la participation à la lutte contre la traite des êtres humains et les activités de contrebande (par la surveillance aérienne) et la contribution à la formation des garde-côtes et de la marine libyens.
Pour en savoir plus
EUNAVFOR MED IRINI – site internet et page Facebook