La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) table sur un ralentissement de la croissance économique dans la région du sud et de l’est de la Méditerranée (SEMED) en 2022, à 2,5 %, selon son dernier rapport sur les perspectives économiques régionales.

Cette prévision rejoint en grande partie la mise à jour de la Banque de mars 2022, qui avait revu à la baisse sa prévision de novembre concernant une croissance de 4,3 % cette année.

L’impact de la guerre en Ukraine sur la région SEMED se fera sentir essentiellement par la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires pour les consommateurs, ainsi que par des effets secondaires sur les budgets, la sécurité alimentaire et les facteurs de croissance à moyen terme. Tous les pays de la région dépendent des importations de produits pétroliers et plusieurs, dont l’Égypte, la Tunisie et la Jordanie, dépendent également des importations de produits alimentaires.

En outre, il est probable qu’un impact négatif sur le tourisme soit observé dans certains pays de la région SEMED, même si de nouvelles opportunités pourraient se présenter dans le domaine des investissements dans les énergies renouvelables, compte tenu du potentiel des pays à cet égard.

Une croissance plus élevée de 4,8 % est attendue pour 2023 étant donné que la reprise s’accélère dans la plupart des pays et que les réformes dans les domaines de l’économie et de la gouvernance progressent dans tous les pays et stimulent la reprise.

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Communiqué de presse