La Commission européenne a proposé de nouvelles règles pour contrer les importations illégales et le trafic de biens culturels provenant de l’extérieur de l’Union européenne, qui sont souvent liés au financement du terrorisme et à d’autres activités criminelles.
Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, a déclaré à ce propos : « L’argent est l’oxygène des organisations terroristes telles que Daesh. Nous agissons pour les priver de chacune de leurs sources de financement. Le commerce des biens culturels en est une, car les terroristes se financent en pillant des sites archéologiques et en vendant illégalement des objets culturels. En les empêchant de rentrer dans l’UE, nous devons contribuer à tarir cette source de financement. »
Pour le moment, l’Union européenne applique des interdictions aux biens provenant d’Irak ou de Syrie, mais il n’existe pas de cadre global à son niveau pour l’importation des biens culturels. Les règles actuelles peuvent être exploitées par des exportateurs et importateurs peu scrupuleux, qui n’hésitent pas à utiliser leurs profits pour financer des activités illégales telles que le terrorisme.
Les nouvelles règles prévoient un certain nombre de mesures qui devraient rendre l’importation illicite de biens culturels beaucoup plus difficile à l’avenir :
Une série de crimes à l’encontre de notre héritage culturel commun ont été perpétrés dans le monde entier par des groupes belligérants et des entités terroristes. De récents rapports ont également montré que de précieuses œuvres d’art, sculptures et pièces archéologiques étaient vendues et importées dans l’Union européenne depuis certains pays tiers et que les bénéfices de ce commerce servaient dans certains cas à financer des activités terroristes.
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