Alors que l’UE renforce ses capacités militaires et de défense, les ministres des affaires étrangères de l’UE ont approuvé, le 28 mai, un ensemble de mesures visant à renforcer en parallèle les capacités civiles de sécurité de l’Union. Cela reflète l’engagement de l’UE en faveur d’une approche intégrée de la sécurité, combinant des outils civils et militaires pour une prévention des conflits et une réponse aux crises efficaces.
L’UE déploie actuellement six missions et opérations militaires et dix civiles dans des pays tiers partenaires dans le cadre de sa politique de sécurité et de défense. Actuellement, 2 000 femmes et hommes travaillent dans les dix missions civiles dans des pays tiers en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, lesquelles se concentrent essentiellement sur le renforcement des capacités locales. En 2017, environ 530 activités de formation ont soutenu plus de 11 000 agents locaux sur des thématiques telles que les techniques médico-légales, la lutte contre la traite des êtres humains, la gestion des frontières, la lutte contre la corruption et les droits de l’homme. Au Kosovo, par exemple, le personnel de l’UE travaille au développement des capacités en matière d’État de droit et à la lutte contre la criminalité organisée et la corruption. L’UE déploie également des missions d’observation, par exemple en Géorgie, où la mission de l’UE aide à désamorcer les tensions avant qu’elles ne débouchent sur un nouveau conflit.
Dans le monde d’aujourd’hui, l’instabilité et les menaces dans n’importe quel pays tiers ou région, comme la Libye ou la Palestine, peuvent également affecter directement la sécurité de l’UE. La protection de l’UE est donc un thème majeur de la Stratégie globale pour la politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne, présentée en 2016 par la Haute représentante Mogherini. Dans ce contexte, l’UE soutient les pays partenaires fragiles en combinant, de manière intégrée, des politiques et des interventions sur mesure.
Pour en savoir plus