Suite au premier séminaire technique sur ce thème tenu à Rabat en février 2019, une deuxième rencontre dans la capitale marocaine, les 11 et 12 mars, a permis aux participants d’examiner en détail les aspects opérationnels du futur mécanisme national de référencement (MNR), à commencer par les aspects liés à l’identification et à la protection des victimes.
Organisée par le Bureau de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) au Maroc, avec la contribution du Conseil de l’Europe dans le cadre du Programme Sud III, cette rencontre a visé prioritairement à présenter à cet égard les avantages et inconvénients de différents modèles de MNR mis en place dans certains Etats membres du Conseil de l’Europe et au-delà. Un des éléments centraux analysés par les participants ont été les procédures opérationnelles standardisées devant régir la coopération des différents acteurs impliqués, aux niveaux national et local, dans l’identification et les différentes étapes ultérieures de prise en charge des victimes. Essentiels dans le processus actuel de définition du mécanisme de référencement marocain, ces travaux offrent aussi une contribution concrète à toute définition future d’une stratégie nationale de lutte contre la traite des êtres humains au Maroc.
L’objectif du Programme Sud III (2018-2020) est de garantir la durabilité des résultats acquis lors des deux phases précédentes en contribuant au renforcement des droits de l’homme, de l’État de droit et de la démocratie dans le sud de la Méditerranée, conformément aux standards européens et internationaux et selon une approche basée sur la demande. Le programme place au centre de ses priorités la lutte contre toutes formes de violence à l’égard des femmes. Le programme dispose d’un budget de 3 334 000 €, financé à 90 % par l’Union européenne et à 10 % par le Conseil de l’Europe, en charge de sa mise en œuvre.
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