L’Union européenne et l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI) présentent une nouvelle étude sur les flux financiers illicites (IFI) et la récupération des actifs en Libye.
Cette étude met en lumière les dommages importants causés à la Libye par les IFI non contrôlés et l’importance de prioriser la capture des actifs obtenus illicitement liés à ces IFI.
« L’étude sur les flux financiers illicites et la récupération des actifs en Libye démontre que la corruption et les activités criminelles ont un impact direct sur la vie quotidienne des Libyens ordinaires. Avec cette étude, l’Union européenne vise à définir une feuille de route possible pour aider le gouvernement d’unité nationale et d’autres fonctionnaires à résoudre ce problème et canaliser les fonds recouvrés vers des améliorations rapides dans la prestation des services publics », a déclaré l’Ambassadeur de l’Union Européenne en Libye José Sabadell.
La directrice de l’UNICRI, Antonia Marie De Meo, a déclaré : « Cette étude révèle à quel point il est important pour la Libye d’améliorer ses mécanismes de saisie et de confiscation efficaces et efficientes des biens liés à des actes de corruption, ainsi qu’à des activités criminelles organisées. Nous espérons que le gouvernement d’union nationale, la Chambre des représentants et les futurs élus adopteront et mettront en œuvre les recommandations formulées dans l’étude au profit du peuple libyen. »