En cette première Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions, nous rendons hommage à toutes les personnes qui, dans le monde entier, ont perdu la vie et subi des attaques en raison de leur religion ou de leurs convictions. La persécution en réponse à une croyance ou à une appartenance religieuse, ou à l’absence de croyance ou d’appartenance religieuse, constitue une violation du droit international et exige des efforts conjoints en vue de la combattre.
De nombreux attentats extrémistes dramatiques ont eu lieu au cours de l’année écoulée.
La liberté de pensée, de conscience et de religion est consacrée par l’article 10 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, et la protection de ce droit est un devoir pour l’UE et ses États membres. La législation de l’UE impose aux États membres de sanctionner l’incitation publique volontaire à la violence ou à la haine dirigée contre un groupe de personnes ou un membre d’un tel groupe défini, entre autres, par sa religion ou ses convictions.
L’UE a toujours été un acteur de premier plan dans la promotion et la protection de la liberté de religion ou de conviction.
Les auteurs doivent répondre de leurs actes, la violence doit être évitée et les victimes doivent être réhabilitées. Des progrès tangibles peuvent être réalisés grâce au multilatéralisme et à l’action collective. C’est pourquoi l’UE présente chaque année une résolution sur la liberté de religion ou de conviction au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale des Nations Unies.
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